mercredi, décembre 17, 2008

Sensations

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai à rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, - heureux comme avec une femme.


- Arthur RIMBAUD (1854-1891)

mardi, décembre 16, 2008

Les Poissons

Mémoire des poissons dans les criques profondes,
Que puis-je faire ici de vos lents souvenirs,
Je ne sais rien de vous qu'un peu d'écume et d'ombre
Et qu'un jour, comme moi, il vous faudra mourir.

Alors que venez-vous interroger mes rêves
Comme si je pouvais vous être de secours?
Allez en mer, laissez-moi sur ma terre sèche,
Nous ne somme pas faits pour mélanger nos jours.

- Jules SUPERVIELLE

dimanche, novembre 30, 2008

Il pleure dans mon coeur

Il pleut doucement sur la ville – Arthur RIMBAUD

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville :
Quelle est cette langueur
Qui pénétre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cour qui s’ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce ceour qui s’écoeure
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuile est sans raison

C’est bien le pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

- Paul VERLAINE

jeudi, octobre 30, 2008

L'Adieu

J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps Brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends
- Guillaume Apollinaire

mercredi, septembre 03, 2008

Une Vie de Boy - F. Oyono (1949)



Un roman émouvant écrit dans le style d'un journal intime, Une Vie de Boy de Ferdinand Oyono raconte l'histoire d'un jeune Noir naïf qui s'échappe de son village et la cruaté de son père et s'achèvent en devenant un ésclave et un personnage haineux. Le style nous permet d'avoir un contact plus immédiat et réel avec la vie et les pensées du personnage prinicpal, Joseph Toundi.

Le jeune Toundi a une image illusive des Blancs qui l'amènent à se réfugier auprès du père Gilbert. Avec cette action, Toundi entre dans le monde de servitude et perd sa liberté et son droit de rentrer dans son propre monde indigène. Quand le père meurt par hasard, Toundi devient le "Boy" du commandant des colonies de Dangan (Cameroun). Cette position de "chien du roi et roi des chiens" lui permet d'observer de proche tous ce qui se passent autour de lui dans le monde des Blancs.

Servant les Blancs dans la Résidence, la ville opulante des Blancs, il vit dans le Quartier Noir, le village pauvre des indigènes et ses illusions des Blancs s'envolent quand il aperçoit leur réalité. La première fois qu'il se rend compte que les Blancs ne sont pas sans faille, c'est quand il voit par hasard que son commandant n'est pas circoncis. Pour les indigènes un homme qui n'est pas circoncis ne peut pas être considéré un homme. Au fur et à mesur toutes ses illusions des Blancs s'envolent :
"Je pense à tous ses prêtres, ces pasteurs, tous ces Blancs qui veulent sauver nos âmes et qui nous prêchent l'amour du prochain. Le prochain du Blanc n'est-il que son congénère? Je me demande, devant de pareilles atrocités, qui peut être assez sot pour croire encore à tous les boniments qu'on nous débite à l'Église et au Temple..."
Le roman nous fait penser au sujet des moeurs coloniales et l'effet de colonialisation sur les indigènes, surtout des gens comme Toundi qui essaient de traverser la frontière et entrer dans le monde des Blancs. Ils se terminent par perdre leur propre identité, leur droit de rentrer dans leur propre monde et deviennent des esclaves qui n'ont qu'un avenir d'être annihilié...
"Ma mère me disait toujours que ma gourmandise me conduirait loin. Si j'avais pu prévoir qu'elle me conduirai au cimetière..."
Un roman qu'il ne faut pas manquer!

mercredi, août 27, 2008

La Séparation (1994)

Réalisé par Christian Vincent, avec Isabelle Huppert (Anne) et Daniel Auteuil (Pierre), ce film se déroule autour d'un couple mariés depuis un petit moment. Un couple comme tous les autres, au début rien ne les marque comme un couple extraordinaire. Ils ont un jeune enfant dont une jeune fille s'occupe. Ils se parlent moins en moins et ils ne se disputent plus, comme si chacun mène sa propre vie sans l'intervention de l'autre. Puis un jour Anne annonce qu'elle est tombée amoureuse d'un homme. Néanmoins, elle ne veut pas une séparation. Au début, Pierre est plus surpris que jaloux. Il ne comprend pas et essaye d'analyser ce qui s'est passé. Les deux continuent comme si rien ne s'est passé entre eux. Mais l'avouement de la part d'Anne a creusé un écart entre les deux et leurs émotions deviennent plus violentes et l'indifférence se transforme à quelque chose d'amère...Ils s'achèvent en se détachant et se séparant.

Pour moi, ce qui était vraiment frappant était la manque d'interaction entre les 3 membres de la famille et l'absence complète d'interaction entre la mère et le fils à l'exception de salutation quand elle s'en allait quelque part. La seule preuve de leur relation était dans les films tournés par Pierre. La détérioration de la relation conjugale ne m'a pas choqué autant que cette absence. Le fait que le réalisateur a choisi de montrer seulement les 2 caractères principaux peut être une explication pour celle-ci...ce choix lui a donné l'opportunité de montrer en gros détail la séparation.

Un film assez déprimant et inquiètant (point de vue rélations amoureuses / conjugales dont je vois de plus en plus d'echecs que de réussites) c'est encore un film d'Isabelle Huppert, qui m'a déstabilisé. C'est une actrice formidable (La Pianiste, La Dentellière) qui interprète ses rôles avec toute la justice qu'ils méritent et les transforment en réalité pour le spectateur. Je suis vraiment convaincue de son talent merveilleux!

dimanche, août 17, 2008

Tanguy - Michel de Castillo (1957)



Un roman autobiographique écrit par Michel del Castillo, un écrivain français d'origine espagnol, Tanguy mérite une lecture. Le roman raconte l'histoire d'un petit garçon, Tanguy, qui se fuit de l'Espagne en 1939 avec sa mère, une femme politique. Ils vont en France, où ils sont mis dans un camp pour être des réfugiés politiques. Ils réussissent à s'en fuir et sa mère décident de partir à Londres cette fois-ci. Séparé de sa mère pour s'en fuir, Tanguy commence une vie difficile, pleine de douleur et souffrance. Il est découvert par des allemands qui le met dans un camp de concentration en Allemagne. Tanguy y subit des années de faim, froid et travail dûr.

Libéré après la guerre, Tanguy est envoyé à Barcelone, où il découvert que sa grand-mère vient de mourir. Orphelin encore une fois, il est envoyé dans un centre de redressement géré par des prêtres sadistes et la vie n'y est guère différente de sa vie dans les camps. Encore une fois, Tanguy réussit de s'en fuir avec un compagnon, mais ils se séparent et Tanguy se retrouve dans une école où finalement il peut suivre une vie de paix. Il y trouve de la compassion et peut finalement continuer son éducation. Mais il n'est pas content d'y être et repart pour retrouver ses parents - son père qui l'avait abandonné très jeune et sa mère qui avait disparu. Il les trouve mais cela na sert à rien, car les années qui les ont séparé ont creusé entre eux des barrières qui les sépare désormais.

Un roman très fort qui m'a fait revivre les angoisses et les horreurs de la vie des camps de concentration, Tanguy m'a ému. L'histoire fait naître le sentiment d'être étranglé et laisse le lecteur luttant avec des questions difficiles. Un oeuvre émouvant, je vous encourage de le découvrir...

Site officiel de Michel de Castillo

lundi, août 11, 2008

Mise à Jour

Ça fait une semaine que j'assiste au cours de B2...et là, même avec ma fatigue énorme qui ne réduit jamais ces jours, je me sens très satisfaite de cette décision qui fait travailler ma tête endormie beaucoup plus que les cours de Niveau 1 et 2 dont je m'occupe. Ça me donne opportunité aussi de revoir toute la grammaire que j'ai apprise au DL et DS et que j'ai oubliée, de renouveler mon stock de vocabulaire et surtout de penser en français...J'espère que tout ça m'apporte ce que je veux et que je ne m'arrête pas ici mais continue ce progrès vers amélioration...

jeudi, juillet 31, 2008

La fin d'une ère...

Assise à Wipro presque à la fin de ce cours, je ne peux pas m’empêcher de penser à ces 4 mois que j’y ai passé...j’ai appris autant j’ai le sentiment que j’ai veilli.. Autant d’expériences intéressantes et mauvaises (surtout mauvaises) et j’ai changé presque radicalement. Je ne veux pas rester comme ça...

Je dois reprendre contrôle de ma vie et la tourner comme si c’est un cheval et puis la diriger vers la bonne direction. De plus je dois retrouver ma confiance, mes motivations...moi-même. Je ne suis pas du tout contente de tous ce qui s’est passé ces derniers mois. Ma réflexion dans le miroir me moquent, me tournent en dérision et j’ai vraiment honte de moi quelques jours. C’est pas moi. C’est pas la femme que je veux être...

Alors dès le 1er août, je vais changer ma vie en commençant avec le cours de B2, mon idée du club français...je dois vraiment me concentrer sur ce dernier et j’espère que cela marchera bien ! J’ai plein d’idées mais je ne sais pas combien sont réalisables...

Et puis j’ai décidé que je dois travailler plus sincèrement pour réaliser d’autres rêves. C’est l’heure, sinon ils seraient perdus dans le noirceur qui me ménacent et je serais envahie par ce noirceur terrible...

samedi, juillet 19, 2008

Le Premier Jour...

Je me rappelle bien mon premier jour de cours comme professeur. J'avais commencé comme enseignante de cours d'enfants et j'ai enseigné aux adultes seulement 6 mois après en mai 2006. Le 13 mai 2006, mon premier jour de niveau 1, cours de week-end à PTC. J'étais tellement nerveuse que je n'avais pas pu déjeuner ce jour-là....plus de deux ans après, je suis toujours nerveuse le premier jour d'un nouveau cours. Tout est décidé le premier jour. Si le cours va bien, les 148 heures qui suivent passent bien, si non, ce sont un véritable cauchemaar. Malgré quelques déceptions, ma profession m'a donné autant de paix et satisfaction que je ne peux pas imaginer changer ma profession. Les moments de fierté et le contentement quand un groupe réussit avec de bonnes notes. La joie de revoir d'anciens étudiants...tout cela me donne un sens d'avoir accompli quelque chose dans la vie...
Et là, encore une fois, j'ai commencé un nouveau cours aujourd'hui et avant le cours j'avais des papillons dans mon ventre...heureusement quand je suis entrée dans la salle de classe et j'ai commencé tout s'est bien passé et quelques minutes après je me suis sentie tout à fait à l'aise. J'ai même eu un petit moment de regret que je ne continuerai pas ce cours jusqu'à la fin qui est devenu vraiment fort quand je me suis rappellée qui va continuer avec ce cours!

dimanche, février 10, 2008

Du Côté Littérature

La littérature m’a beaucoup manqué ces derniers trois ans vu que c’était une grande partie de ma vie pendant cinq ans et j’avais même pensé que la littérature allait devenir ma profession. Pendant mon stage à Montpellier j’ai fait un atelier sur la littérature francophone où nous avons discuté des extraits des oeuvres d’écraivain(e)s francophones, ce qui m’a beaucoup plu. Depuis ce temps là, je voulais bien faire quelque chose davantage en littérature, soit anglaise soit française. J’ai eu l’opportunité de le faire quand l’AFP a annoncé un cours de littérature ce janvier.

L’animatrice du cours a choisi les contes de Charles Perrault pour les lire et analyser en classe. Pour moi ce cours a vraiment réouvert les portes de littérature – tout qu’on discute en classe me rapporte mes connaisances de littérature que j’avais oubliées à cause de manque de contact. Les interprétations et les discussions (de choix du mot, des symboles, des structures grammaticales) me réjouissent autant que je sors de la classe chaque fois avec un grand sourire, impatiente de téléphoner à quelqu’un et lui raconter et partager ce que nous avons discuté. Par exemple, ja savais déjà qu’ il y a plusiers versions des contes, et que les contes trouvent leur origine dans la tradition orale de conteur et conteuses à l’époque médiavale et qu’on les a beaucoup modifiés et censurés au fil du temps pourqu’ils soient plus adaptés aux enfants. (En fait cela m’a toujours amusé car aucune de ces hostoires était pour des enfants, mais aujourd’hui personne ne les considère que des contes de fées pour des enfants !) Mais je ne savais pas qu’il existait des versions vraiment choquantes (et aussi féministes) – saviez-vous que dans la première version de La Belle Bois au Dormant, la princesse a été violé par le prince, déjà marié ? Ou que dans les versions orales du Petit Chaperon Rouge, la petite fille n’avait pas besoin du bûcheron pour la sauver (comme dans la version des frères Grimm) et qu’elle s’est sauvée du loup avec son propre intelligence et ingéniosité? C’est vraiment intéressant n’est-ce pas ? J’attends presque impatiemment le jour qu’on discutera La Barbe Bleue car j’ai lu au moins 4 versions de ce conte qu’on j’avais lu la version de Margaret Atwood en 2005 et c’est un conte que je trouve très fascinant et tres intéressant pour analyser. La seule chose que je n’aime pas c’est le contact rétabli avec le Subjonctif du Passé/Imparfait/Plus-que-parfait ! Cela m’a fait pleurer pendant le cours de Diplôme Supérieur et j’ai eu vraiment mal à l’employer! Quelle professeur de langue ! ;-)

De plus l’animatrice, qui s’intéresse elle-même beaucoup à l’étymologie et l’origine de langue, a réveillé mon propre intérêt dans la même domaine. Alors j’ai repris mes lectures avec plus d’enthousiasme et ces jours je lis 3 ou 4 livres en même temps. Je viens de terminer une anthologie de poésie marocaine, dans laquelle j’ai trouvé des poèmes qui m’ont vraiment frappé avec leur thèmes. C’est peut-etre un préjugé mais je n’attendais pas de lire des poèmes si forts des thèmes de Dieu et de plaisir sensuel/sexuel, surtout des poèmes qui les expriment si franchement des poètes marocains, c’est-à-dire les poètes musulmans. De plus la langage employé est vraiment imagé et attire l’attention en laissant le lecteur ému par le poème. Voilà deux poèmes d’un poète (Mohammed Azis Lahbabi 1922-1993) – vous pourriez juger vous-même si mes réactions sont justifiées ou non.

Le Péché

Les feuille s’effeuillent
refusant la
pensée solitaire
Né orphelin
un bon matin,
Seul
Sans bagages
Adam sortit des nuages
Ce fut un corps ayant soif d’un corps

Pour Ève, l’autre corps
Adam désobéit à Dieu

Miséricordieux
Dieu pardonna à l’homme le péché d’amour.

(Ici c’est l’interpretation miséricordieuse de Dieu au contraire à ce qu’on connaît généralement de version biblique qui m’a frappé.)

Dieu, L’Absolument Grand

totalement sourd
il exige des
contemplations,
des sacrifices

totalement muet
il exige des
prières,
des cantiques

totalement vaeugle
il sème le Mal
et
nous délaisse, seuls affolés

totalement inerte,
il laisse la tempête
dévaster nos cultures
détruire nos ponts

totalement paralytique
il ne court point au secours des victimes
des martyrs

entièrement drapé dans Son silence opaque,
Il s’est fait
ostensiblement,
trop grand

généreusement,
de nous ingénieux
petit êtres,
Il a fait
les gérants de l’univers
Ciels, terres, mers,
rivières,
tout nous a été soumis
malicieusement

(Ici, ce que j’ai trouvé remarquable, c’est l’interpretation de Dieu comme quelqu’un qui est indifférent aux souffrances de ses croyants et presque cruel. Aussi c’est intéressant comment il a présenté tout ce qu’on a dans ce monde – toutes les richesses naturelles – pas comme un cadeau, mais une responsabilité qui a été forcée sur nous sans nous demander notre opinion.)

mercredi, janvier 02, 2008

L’Aurore de 2008

Au moment du lever de soleil sur cette nouvelle année, j’ai décidé de partager deux de mes poèmes français préférés. Les deux se concernent du soleil, mais avec les points de vue complètement différents. Le premier parle de la magie du coucher de soleil en le comparant à l’aube. J’ai bien apprécié ce poème parce que moi même je trouve sublime le coucher de soleil, mais je préfère la beauté inexplicable, la tranquillité absolue et la signification du commencement du lever de soleil. Le deuxième, un poème romantique qui compare l’amant au soleil m’a touché avec les belles images et la douceur de pensée derrière le poème.

Coucher de Soleil – Blaise Cendras (Suisse)

Tout le monde parle des couchers de soleil
Tous les voyageurs sont d’accord pour parler des couchers de soleil dans ces parages
Il y a plein de bouquins où l’on ne décrit que les couchers de soleil
Les couchers de soleil des tropiques
Oui, cest vrai c’est splendide,
Mais je préfère de beaucoup les levers de soleil
L’aube
Je n’en rate pas une
Je suis toujours sur le pont
A poils
Et je suis toujours seul à les admirer
Mais je ne vais pas les décrire, les aubes,
Je vais les garder pour moi seul.

Toi...mon soleil – Pier de Lune (Canada)

Toi, dont le visage est mon chemin d’étoiles
la première fois j’ai vu dans tes yeux le soleil se lever
tu as su faire la rose endormie sous la neige
ce jour là, tu me fis prent de la lune
d’une averse d’étoiles qui depuis
éclairent mes nuits, mes cieux vides

au premier baiser, j’ai senti
la terre palpiter dans ma main
comme le coeur d’un oiseau captif
quand de ton corps contre le mien
tu fis naître en moi des frénésies sauvages

j’ai vu luire ton beau regard
jusqu’à ton coeur battant
de tourbillons en tourbillons
j’ai cru que notre joie remplirait la terre
jusqu’à la fin du temps.

mon aimé, l’amour est un fleuve
où se noie le tendre roseau
il plurge l’âme de ses laideurs
il est soif, faim, un mal sans fin
l’amour est une fleur dont tu es l’unique graine
il est aussi un rêve effrayé du reveil

celui qui ne saisit pas la chance d’aimer
ne saura ni la vie ni rien donner
son âme craindra la mort
il n’aura jamais vécu le bonheur

coeur tourmenté n’apprend jamais à valser
si la nuit te semble trop vide
ta route longue et abrupte
si tu crois un seul instant
que l’amour est absent

rappelle-toi qu’au printemps
dort sous les neiges amères
une graine qui demande à fleurir
par l’amour d’un soleil.

PS Je sais que j’ai abandonné ma résolution d’afficher 5 nouveaux mots appris avec chaque message. Avec cette nouvelle année, j’espère d’y publier plus de messages et avec ceux-ci je vais recommencer mes efforts d’améliorer mon français vu qu’il y a vraiment beaucoup de progrès à faire !