J’ai passé un après-midi formidable, en parlant et en écoutant ;-) J’espère de les rencontrer plus souvent. On doit le faire pour profiter du temps qu’il nous reste jusqu’au départ de J. Elle me manquera quand elle déménage à la fin de cette année.
samedi, octobre 27, 2007
Un après-midi bien passé
vendredi, octobre 12, 2007
L'Auberge Espagnole
Le film décolle avec le départ de Xavier à Barcelone où il étudie l’économie pendant un an, comme étudiant d’ERASMUS. Pendant sa recherche d’un appartement idéale, il hébérge chez un jeune couple français qui devient une partie intégrale de ses expériences à Barcelone. L’Auberge Espagnole, un appartement qu’il partage pendant une année avec six autres étudiants d’ERASMUS est le point où se focalise le film. La plupart de ses expériences y décollent. Pendant une année, Xavier découvre la vie réelle avec toutes ses complicités. Il s’amuse et fait face aux problèmes et confusions d’un jeune à l’étranger, en essayant de comprendre quoi faire dans la vie, avec ses amis, et enfin il arrive à comprendre soi-même mieux qu’avant.
Le film concentre sur la question d’identité (personnelle/nationale/européene) qui suit chaque jeune partout dans le monde. Il montre la vie des jeunes étudiants, en touchant sur des moments drôles aussi que des moments de stresse et confusion.
Avec des interprétations par excellence de la part de tous les jeunes acteurs (en particulier l’anglais Kevin Bishop qui joue le rôle de William, un caractère odieux mais très amusant), musique très cool, le rhythme du film est assez soutenu et il n’y a aucun moment où on s’ennuie. Il y a plein de moments où les spectatuers vont éclater de rire. C’est un film pour tous qui sont jeunes au coeur et qui comprennent bien les confusions d’être jeune et la situation européene actuelle où les frontières entre les pays et les identités nationales deviennent de plus en plus flous. C’est un film que je recommande sans hésitation. Allez emprunter le DVD pour le voir!
jeudi, octobre 04, 2007
Sonnet
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère:
Un amour éternel en un moment conçu.
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire,
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle ira son chemin, distraite, et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas;
A l'austère devoir pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle:
"Quelle est donc cette femme?" et ne comprendra pas.
- Félix Arvers (1806-1850), Mes heures perdues, Fournier jeune, 1833